Variants britannique, sud-africain, brésilien : face à l’émergence de nouvelles formes du coronavirus plus transmissibles, le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) a recommandé dans un avis du 20 janvier 2021 de « renforcer les mesures de prévention, dites mesures-barrières » au sein de la population générale.

Le protocole sanitaire applicable dans les entreprises s’adapte à cette situation. La version publiée le 29 janvier 2021 par le ministère du Travail intègre ainsi les préconisations du HCSP. L’usage des masques grand public en tissu est restreint aux dispositifs garantissant au moins 90 % de filtration de particules de 3 microns. Il s’agit des masques dits « de catégorie 1 ».

Sont désormais exclus les masques de « catégorie 2 », n’assurant que 70% de filtration. Depuis l’avis du Haut Conseil, un décret du 27 janvier 2021 recommande par ailleurs de ne commercialiser que des masques grand public relevant de « catégorie 1 », précise l’AFNOR sur son site. Pour la première fois, le protocole national évoque explicitement en entreprise l’usage des masques chirurgicaux sur le même plan que celui des masques grand public lavables.

Deux mètres entre chaque salarié dans les espaces de restauration

Face aux nouveaux variants du virus, le ministère du Travail tire aussi les conséquences des recommandations du HCSP en matière de distance sociale, qui passe de 1 à 2 mètres dans les situations où le port du masque n’est pas possible, notamment dans les espaces de restauration collective. Cette règle n’a pas d’impact sur la « jauge » à 4 mètres carrés qui est en vigueur dans les espaces où le port du masque est possible, comme les open spaces.

Dernier point notable : le ministère du travail ne modifie pas sa doctrine concernant le télétravail, « porté à 100% pour les salariés qui peuvent effectuer l’ensemble de leurs tâches à distance ». Un « retour en présentiel » demeure possible un jour par semaine au maximum lorsque les salariés en expriment le besoin et avec l’accord de l’employeur.

À télécharger :

Le nouveau protocole du 29 janvier 2021