« Rassembler, peser, coopérer » : c’est par ces trois verbes d’action que Marie-Pierre LE BRETON synthétise les objectifs stratégiques de l’Union des Employeurs de l’Économie Sociale et solidaire (UDES) pour les trois prochaines années.

L’organisation multiprofessionnelle a renouvelé au début de l’année sa gouvernance pour la mandature 2022-2024 : Hugues VIDOR a été reconduit à sa présidence. L’ANEM demeure représentée par sa Présidente, réélue à la Vice-Présidence de l’UDES, et sa trésorière Isabelle LORENZI, qui conserve la Présidence de la Commission de la protection sociale et de la santé.

Six candidats et candidates à la présidentielle

À la veille de l’élection présidentielle et des législatives 2022, l’UDES a organisé le 10 mars 2022 sa Convention annuelle au Comité national olympique et sportif français, à Paris. La matinée était réservée aux adhérents tandis que l’après-midi a permis de donner la parole aux représentants de six candidats et candidates à l’élection présidentielle : Anne HIDALGO (PS), Yannick JADOT (EELV) Emmanuel MACRON (LREM), Jean-Luc MÉLENCHON (LFI) Valérie PÉCRESSE (LR), Fabien ROUSSEL (PCF).

Cette journée a permis de mettre en valeur trois facettes de l’identité de l’UDES :

  • L’Union est d’abord un partenaire social responsable auprès des pouvoirs publics, porteur d’une vision forte du dialogue social, économique et environnemental. C’est le message porté par le « Manifeste pour un nouveau pacte social » que son Président Hugues VIDOR a présenté dans le cadre de la présidentielle et des législatives.
  • L’UDES regroupe 23 groupements et syndicats d’employeurs, mobilisant une vie de réseau forte, autour d’un positionnement régional structuré et d’une offre de services développée sous la responsabilité de son Directeur général, Sébastien DARRIGRAND.
  • Enfin, l’UDES est une organisation multiprofessionnelle qui entend renforcer dans son positionnement au cœur du paysage patronal français afin de toujours mieux faire entendre les valeurs de l’ESS auprès des acteurs institutionnels, sociaux et économiques.
Marie-Pierre LE BRETON, Présidente de l'ANEM et Vice-Présidente de l'UDES, aux côtés de Laurent MARTINI, secrétaire de l’UDES et Directeur général du Cosmos, l’organisation patronale du sport.

Marie-Pierre LE BRETON, Présidente de l’ANEM et Vice-Présidente de l’UDES, aux côtés de Laurent MARTINI, Secrétaire de l’UDES et Directeur général du Cosmos, l’organisation patronale du sport.

Le « Grand Chelem » de l’UDES dans les instances paritaires

C’est sur ce dernier volet que Marie-Pierre LE BRETON est intervenue au cours de l’évènement. La Vice-Présidente de l’UDES a insisté sur la représentation de l’UDES au sein de 21 instances paritaires traitant des questions d’emploi et de formation professionnelle. « C’est presqu’un Grand Chelem ! », a-t-elle commenté dans un clin d’œil. Citons parmi elles la Commission nationale de la Négociation collective, de l’Emploi et de la Formation professionnelle (CNNCEFP), le Haut Conseil du Dialogue Social (HCDS) ou encore le Comité d’Orientation des Conditions de Travail (COCT), où l’UDES est représentée par Isabelle LORENZI.

Les employeurs de l’ESS font entendre leur voix et bénéficient de l’écoute des pouvoirs publics, comme l’attestent les rencontres régulières avec le Premier ministre. Encore le 15 février 2022, Jean CASTEX, accompagné de la secrétaire d’État chargée de l’ESS, Olivia GRÉGOIRE, a reçu Hugues VIDOR, Marie-Pierre LE BRETON et Sébastien DARRIGRAND pendant plus d’une heure.

Sécurité sociale et formation : l’UDES veut avoir voix au chapitre

Pour autant, insiste la Présidente de l’ANEM, des « voies de progrès » existent, notamment pour rassembler au sein de l’Union toute les forces vives de l’ESS. L’UDES revendique aussi, dans son Manifeste, d’être intégrée pleinement dans certaines instances qui sont aujourd’hui réservées aux organisations d’employeurs interprofessionnelles. Pour la mutualiste qu’est Marie-Pierre LE BRETON, il n’est pas concevable que l’ESS soit exclue des instances paritaires relevant du Code de la Sécurité sociale.

De la même manière, l’UDES demande à être représentée au sein de la future instance de suivi politique de la formation professionnelle, qui devrait être mise en place à la suite de la réforme de septembre 2018. Enfin, elle souhaite disposer d’un poste d’observateur dans les négociations d’accords nationaux interprofessionnels (ANI) : « Lorsque les partenaires sociaux négocient sur la protection sociale, la santé, la formation, la sécurisation des parcours professionnels, il est indispensable que les employeurs de l’ESS soient présents », souligne la Vice-Présidente de l’UDES.

Alors que la crise sanitaire a bouleversé les modèles économiques, l’économie sociale et solidaire entend promouvoir ses spécificités, comme l’affirme avec force le Manifeste de l’UDES : « L’ESS fait partie des solutions pour répondre durablement et efficacement à la crise que nous traversons, et pour repenser l’économie post crise au service de l’intérêt général. Les employeurs de l’ESS […] contribuent en effet à la création comme au développement de nombreux emplois de proximité, caractérisés par leur finalité sociale et leur ancrage territorial. »

 

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